Cette phrase qu’il n’a pas dite mais pensée si fort … et je le comprends. Voilà 6 semaines que nous sommes constamment ensemble les mousticks et moi. Six semaines parmi lesquelles seules deux ont été partagées avec leur père pour des raisons professionnelles. Six semaines que je m’occupe des câlins, des jeux mais aussi de préparer les affaires, de penser aux lunettes de soleil, à mettre de la crème, à moucher le nez, à mettre des gouttes dans les oreilles, de rappeler les limites, de faire la police, de gronder … Après six semaines, je sais que je ne suis pas toujours juste, que je démarre au quart de tour et que je gronde / crie beaucoup.
Alors oui, je comprends qu’il préfère papa. Parce que quand papa était là, il a été là à fond. Il a joué à faire la bataille, même que des fois maman faisait les gros yeux à papa, il a câliné fort, il est allé à la pêche aux coquillages et quand il avait envie de se reposer, maman prenait le relai et il ne criait pas.
Loin de moi, l’idée de dire que le grand Lion a la part belle dans cette histoire : alors que moi je n’ai pas eu d’horaires ni de contraintes pendant six semaines, lui est allé bosser avec la pression qui va avec et le temps pourri parisien. Mais être le parent par défaut ce n’est pas si simple que cela …