Je ne suis pas une experte de la course à pied, mais je la pratique régulièrement (trois fois par semaine actuellement). Je m’y suis mise parce que c’était le sport le plus compatible avec mon quotidien : je n’ai aucune contrainte horaire que ce soit l’heure de départ ou encore le temps de course, c’est moi qui décide.
Par contre, ce que j’ai appris de ma pratique, c’est que le matériel « compte ». Aujourd’hui, je vais m’attarder sur l’équipement des pieds.
Courir avec des sneakers, c’est bien pour attraper le bus, mais pour faire quelques kilomètres, ce n’est pas idéal. Donc avant de me mettre à courir, le grand Lion m’a emmené dans un décathlon et j’ai choisi une paire de baskets Kalenji dédiée à la course à pieds. Franchement, j’ai beaucoup aimé ces chaussures qui m’ont accompagnée quelques années (entrecoupées par les grossesses des mousticks). Quand j’ai repris la course après la naissance du ouistiti, après quelques sorties, j’ai commencé à avoir mal à un genou. La première fois, je n’y ai pas fait attention. La deuxième fois, je me suis dit que j’avais encore bien des kilos à perdre après cette grossesse. La troisième fois, j’en ai parlé au grand Lion et sa réponse a été sans appel : « Change tes chaussures ! ». J’ai acheté cette fois-ci des Mizuno que j’ai adoré. Je les ai aimé à tel point que je les ai gardé trois ans et que quand j’ai recommencé à avoir mal aux genoux, j’ai cherché si elles étaient toujours disponibles. Malheureusement (ou heureusement devrais-je dire maintenant), non.
J’ai donc pris mes Mizuno sous le bras et je suis allée au magasin Intersport Rivoli, un vaste magasin multisport où la course à pieds à la part belle (rue de Rivoli comme son nom l’indique). Je me suis dirigée vers l’espace femme où la quête de THE paire a commencé par un questionnaire de la conseillère :
- la fréquence de mes sorties,
- la durée de mes sorties,
- les sensations recherchées,
- ma morphologie
- et mon type de foulée : universelle, pronatrice ou supinatrice (pronatrice dans mon cas), type confirmé par l’usure de la semelle de mes Mizuno.
Munie de toutes mes réponses, la conseillère m’a proposé différents modèles. Malheureusement mon 41 fillette a bien limité le choix dans ce rayon. Qu’à cela ne tienne, j’ai migré dans le rayon homme, où le panel de choix était plus large. J’ai essayé différents modèles, je les ai « testé » en magasin et mon choix s’est finalement arrêté sur une paire de Saucony. Sans la présence de ma conseillère, jamais je n’aurais testé ces chaussures, je ne connaissais tout simplement pas la marque ; jamais je n’aurais pris le temps nécessaire pour les tester et les retester : ses questions sur mon confort m’ont guidée dans mon choix. Je peux dire que j’ai été extrêmement bien conseillée.
À mon choix de chaussures s’est ajouté un choix de chaussettes. Cela paraît bête mais vous pouvez avoir les meilleurs chaussures à vos pieds, si vos chaussettes tire-bouchonnent ou ont une couture mal placée, c’est l’ampoule assurée. Parce que je connaissais déjà cette gamme et que j’aimais leur confort, j’ai choisi des X-Socks : elles sont très confortables, elles ne compriment pas le pied mais restent en place sans bouger, elles protègent les orteils des chocs potentiels, de vrais chaussons en définitive !
J’ai depuis testé ce duo Saucony – X socks in vivo, que ce soit en entraînement ou pendant les 8 km de la course des princesses réalisés en 48’27 (ce dont je suis très fière). Ce sont bien mes jambes qui couraient mais elles étaient secondées par ce chouette duo !
Donc pour vos pieds, faites vous conseiller et pensez à vos chaussettes !