Je ne vous révèle rien en vous disant que c’est la rentrée. Après cinq semaines de vacances, j’ai beaucoup de mal à reprendre le rythme. En vrai, je n’ai pas envie de reprendre le rythme : courir le matin pour être à l’heure à l’école, prendre le métro, enchaîner sur une journée de boulot, prendre le métro, courir pour être à l’heure à l’école (bis repetita), devoirs, musique, préparation de repas, douche, repas, coucher, tout cela en répétant les consignes à n’en plus finir… Rien que de l’écrire, je suis fatiguée. Je recule à faire ma to-do liste de peur de voir l’ampleur de la tâche.
Moralité : je suis de mauvaise humeur. Et lorsque je suis de mauvaise humeur, le ouistiti s’en donne à coeur joie pour m’exaspérer : il refuse le non, il tape du pied, il est insolent, entre autres…
Et honnêtement, à ma manière, je fais exactement la même chose. Alors que je lui demande d’agir comme un grand, je me comporte comme un enfant de trois ans, qui a décidé qu’elle ne fera pas cette fichue rentrée.
Si je suis incapable d’être l’adulte, pourquoi lui agirait avec maturité ? Il m’a fallu quelques jours pour comprendre que celle qui envenimait la situation c’était moi. Maintenant il faut que je trouve comment arrêter du pied et utiliser toute cette énergie pour organiser le quotidien de manière plus agréable. Un vaste programme !
Quelle jolie photo! Eh oui, nos enfants nous imitent et ils sont des éponges…ca marche aussi avec les élèves d’ailleurs, tu as remarqué?