Au milieu de l’été est sorti Le petit Prince. J’avais vu passer les bandes d’annonce début juillet et je n’étais pas plus emballée que cela. Je n’avais aucun regret de savoir qu’il sortirait alors que nous serions en Espagne et donc dans l’impossibilité de le voir. Dimanche dernier, après avoir couru la Parisienne, j’aspirais à une activité calme avec les Mousticks. J’ai donc ouvert l’appli de notre cinéma de quartier, Le Chaplin, pour voir quels films ils passaient : Vice Versa, déjà vu deux fois, Les minions, idem et le Petit Prince. Leur choix s’est donc porté vers le Petit Prince (et je me suis dit que j’allais en profiter pour faire la sieste).
Quelle erreur ! Ce film est un concentré de douceur, de poésie, une leçon pour tous les parents que nous sommes et qui ne voient que par la réussite scolaire (et je m’inclus dans le lot). Il devrait être montré à tous les parents afin de laisser leur enfance à leurs enfants et ne pas les projeter dans notre monde d’adulte. On retrouve évidemment le Petit Prince mais il est aussi prétexte à unir deux personnages très attachants, à rendre à une petite fille son statut d’enfant. Nous avons tout simplement adoré tous les trois, nous avons ri, j’ai pleuré, j’ai été touchée par cette mère emportée par le quotidien.
Vous l’aurez compris : allez-y !
J’ajoute ici le synopsis tiré d’allociné que je trouve très juste :
C’est l’histoire d’une histoire.
C’est l’histoire d’une petite fille, intrépide et curieuse, qui vit dans un monde d’adultes.
C’est l’histoire d’un aviateur, excentrique et facétieux, qui n’a jamais vraiment grandi.
C’est l’histoire du Petit Prince qui va les réunir dans une aventure extraordinaire.