Quand le moral flanche, quand la fatigue est à son sommet, mon truc à moi c’est de faire (et de manger bien sûr) de la pâtisserie. C’est un moment de douceur, un moment de partage, un moment où la hache de guerre est souvent enterrée. Je ne fais jamais rien d’extraordinaire mais des classiques avec de bons ingrédients : le beurre est aux cristaux de sel et à la motte, les oeufs sont frais et fermiers (ces deux ingrédients achetés chez ma crémière préférée), la farine est de pâtisserie et le sucre est de canne et bio.
Il y a déjà quelques années que j’ai arrêté toute utilisation de sucre blanc de betterave. Le changement a été fait par hasard : une erreur d’achat et je me retrouve avec du sucre de canne. Et j’ai été plus que surprise : un sucre avec une vrai odeur de sucre, un sucre qui parfume plus et donc que j’utilise en moindre quantité dans mes recettes. Un changement définitif. Ou peut-être pas 😉
Cette semaine j’ai découvert le sucre d’érable de la Petite Cabane à sucre. Ouvrir le pot, c’est se télétransporter en une seconde au Québec, tant l’odeur de sirop d’érable est présente. Une fois le pot ouvert, il ne me restait plus qu’à le tester. Cela tombe bien : les fêtes de Noël à l’école, à la librairie, au centre se succédant, j’avais un paquet de raison de faire de la pâtisserie.
Pour ce premier essai, j’ai fait des palets bretons-québecois. J’ai tout simplement modifié la recette des palets bretons en faisant moitié sucre de canne et moitié sucre d’érable.
Des palets bretons beaucoup plus ambrés, avec un petit goût d’érable et de revenez-y ! À faire et à refaire !
Si vous aussi, vous voulez tenter l’expérience, on retrouve ce sucre d’érable ainsi que de nombreux produits issus de l’érable (j’ai goûté les perles de vinaigre d’érable, c’est une tuerie) sur le site marchand de la petite cabane à sucre mais aussi au marché de Noël de la défense où ils ont un stand.