Ce matin, je me suis réveillée, comme tous les matins, avec la radio, France inter pour être précise. J’ai été réveillée par une personne parlant de la disparition d’un avion pendant la nuit.
De l’état léthargique post-sommeil, je suis passée à un état sur-réveillée : le grand Lion était dans un avion cette nuit. En mode automatique, sans respirer, j’ai attrapé mes lunettes et mon téléphone. Les informations à la radio arrivaient brouillées dans mon esprit. J’ai tout de suite ouvert un site d’information et j’ai découvert que ce vol disparu n’était pas celui du grand Lion. Et j’ai respiré, puis pleuré de soulagement mais de peine aussi en pensant aux personnes qui n’auront pas ma chance.
Je pense à eux, tellement à eux.
Oh cet état où tout est suspendu que j’ai connu pendant une longue heure et demi sans nouvelles de mon chéri que je pensais à Bruxelles à la commission européenne…et qui avait pris un Thalys vers Amsterdam juste avant le drame…
Oh quel enfer …. je n’ose imaginer ton état