Laisser faire et lâcher prise …

 

Là tels que vous me lisez, je suis en Espagne. C’est un voyage tant de travail que d’agrément puisque j’en profite pour voir ma famille. De plus, côté travail, c’est vraiment une belle opportunité ! Je n’ai pas de quoi me plaindre …
Néanmoins, partir a été un crève-cœur. Laisser mes petits poussins à quelqu’un d’autre est toujours chose difficile, même si raisonnablement je sais qu’ils sont très bien avec leur père et avec mes parents. J’ai cette impression, non justifiée, que moi seule sais. Je connais leur planning sur le bout des ongles, leurs habitudes, leurs besoins (quoique je me plante très régulièrement …). Et j’ai beau remplir des feuilles et des feuilles d’instructions, laisser tout préparer, je ne me sens pas à l’aise de partir.

Le point positif est que maintenant que je suis partie, je me rends compte que si le moustizèbre a 5 minutes de retard chez l’orthophoniste, ce n’est pas grave, que si le ouistiti n’a pas son bib chauffé comme il l’aime, il n’y aura pas péril en la demeure … J’ai confiance en leur père et en mes parents pour s’en occuper au mieux.
Mais ce stress avant le départ est une chose que je n’ai toujours pas réussi à vaincre. S’il n’impliquait que moi, finalement ce ne serait pas très grave, mais il retombe en particulier sur le Lion et mes parents. J’imagine combien cela doit être pénible de m’entendre répéter 20 fois les mêmes choses, de me voir organiser leur temps pendant que je ne serai pas là … Je les remercie de ne pas trop me le faire sentir et je leur promets, s’ils me lisent, d’essayer de faire des efforts (mais ce n’est vraiment pas gagné). Je les remercie surtout de prendre aussi bien soin de mes petits et de me permettre de continuer de progresser professionnellement.

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