Quand la peste en chef m’a conseillé Les autodafeurs de Marine Carteron en janvier dernier, je me suis dit qu’elle oubliait que le moustizèbre n’avait que sept ans 😉 J’ai relu son message et j’ai vu qu’elle ME conseillait de le lire (et pas au moustizèbre). Comme c’est ma copine et que j’aime ses goûts littéraires, je suis allée chez ma libraire préférée me les procurer.
Quand j’ai demandé à ma libraire les deux premiers tomes des autodafeurs, elle était surprise que je connaisse mais ravie parce que complètement fan elle-même. En tant que fan, elle m’a conseillé d’attendre début mai pour lire les trois tomes d’un coup. Comme j’ai confiance en ma libraire et que c’est ma copine, je l’ai écoutée. Voilà comment le 6 mai dernier, je me suis lancée dans les trois tomes des autodafeurs.
10 jours après, je viens de terminer le troisième tome et je suis triste de quitter Auguste et Césarine !
Résumé :
À la mort de leur père, Auguste, un lycéen d’aujourd’hui, et sa petite sœur Césarine, autiste géniale, sont plongés tête la première dans une guerre secrète. Elle oppose depuis des siècles, La Confrérie et Les Autodafeurs. Nos deux héros vont devenir malgré eux les acteurs de ce conflit millénaire. Son enjeu ? Le contrôle du savoir et la main mise sur sa forme la plus ancienne : Les livres…
Ce que j’en ai pensé : Ouvrir le premier tome de ce livre c’est se plonger dans une aventure haletante, c’est découvrir des personnages attachants et c’est aussi s’exposer à ne pas réussir à faire autre chose que lire. Je lis beaucoup dans les transports en commun et j’en suis arrivée à attendre avec impatience de prendre mon RER pour reprendre ma lecture. Ce livre traite de la liberté de lire, d’apprendre, de s’exprimer et des dangers du contrôle du savoir, des voies de communications comme internet ; voilà qui en ces temps compliqués est bon d’être rappelé. Ce sujet m’a bien sûr beaucoup touché mais je le suis encore plus par les personnages et tout particulièrement Césarine qui avec son regard direct, sans filtre sur le monde, m’a ouvert les yeux sur bon nombre d’absurdités du monde et du mien en particulier. Un livre à mettre entre toutes les mains !
Merci Béatrice pour tes conseils avisés !