Avec le moustizèbre, je danse au quotidien. Je danse entre ses questions sur la généntique et le type de cellules capables d’accueillir de l’ADN de dinosaure et ses difficultés à couper sa viande.
Comment dois-je m’adresser à cet enfant qui à un discours digne d’un adulte, discours qui s’appuie sur de solides connaissances et à ce même enfant qui est « déconnecté » de la réalité ?
Je trouve que, dernièrement, je gronde plus que je ne félicite parce que le quotidien c’est le quotidien, que c’est compliqué quand enfiler son pantalon à l’envers ne te pose aucun souci et que je dois te le signaler (parce que non je ne souhaite pas que tu sois la risée de tes copains). Je ne trouve pas le rythme de ta danse, danse qui pourtant mérite d’être dansée.