Quand je découvre l’affiche de certains films, je suis toujours un peu perplexe sur ce que je pourrai y trouver : un film totalement premier degré ou autre chose. C’était le cas pour Zombillenium, film de Arthur Pins et de Alexis Ducord.
Résumé :
Dans le parc d’attractions d’épouvante Zombillénium, les monstres ont le blues. Non seulement, zombies, vampires, loups garous et autres démons sont de vrais monstres dont l’âme appartient au Diable à jamais, mais en plus ils sont fatigués de leur job, fatigués de devoir divertir des humains consuméristes, voyeuristes et égoïstes, bref, fatigués de la vie de bureau en général, surtout quand celle-ci est partie pour durer une éternité… Jusqu’à l’arrivée d’Hector, un humain, contrôleur des normes de sécurité, déterminé à fermer l’établissement. Francis, le Vampire qui dirige le Parc, n’a pas le choix : il doit le mordre pour préserver leur secret. Muté en drôle de monstre, séparé de sa fille Lucie, et coincé dans le parc, Hector broie du noir… Et si il devenait finalement la nouvelle attraction phare de Zombillénium ?
Ce que nous en avons pensé : J’ai amené les mousticks voir ce film par un samedi pluvieux. Paris était gris et morose. Comme je vous l’ai déjà dit, je ne savais pas à quoi à m’attendre : un film de zombies mignonnet et drôle pour enfants, un film qui leur ferait(gentimment) peur ? Quand le film a commencé, j’ai tout de suite été plongée dans une ambiance particulière, très proche du monde de la bande-dessinée (je ne savais pas que c’était tiré d’une BD), très sombre (tout à fait en accord avec la météo) et là je me suis demandée si je ne m’étais trompée de cible pour le film. Est-ce que cela allait convenir aux mousticks ? Très rapidement je me suis retrouvée avec le ouistiti sur les genoux parce qu’il avait besoin d’être rassuré, mais néanmoins il a continué à regarder le film sans problème. Au final, j’ai vraiment adoré ce film. Le graphisme est fabuleux, inattendu ; l’histoire est très bien menée avec une ambiance très sombre, très surnaturel et très réaliste. Les mousticks ont aussi beaucoup aimé, mais pas de la même manière. Ils ont été très touchés par les histoires de catégorisation de monstres et aussi bien sûr d’Hector et de sa petite fille. Un excellent film à ne pas mettre devant tous les yeux, qui m’a donné très envie de lire les BD.