Au quotidien, la cuisine est une corvée. Il faut trouver chaque soir un menu équilibré, qui plaira à tous et rapide à préparer. Alors pâtes, riz et purée Mousline sont mes alliés. Lorsque j’en parle autour de moi, il y a toujours un accord autour des pâtes et du riz alors qu’en ce qui concerne la purée Mousline, c’est plus controversé. La question est :
» Comment fait-on cette purée ? Mais y a-t-il au moins des pommes de terre ? «
Alors quand on m’a proposé dans le cadre de l’opération #CestMoiQuiFabrique menée par Nestlé d’aller visiter l’usine Mousline, j’ai tout de suite accepté.
La semaine dernière je suis donc partie pour la journée à Rosières-en-Santerre en Picardie pour découvrir les secrets de fabrication de la purée du zoo.
Une usine au coeur de la production picarde de pommes de terre qui depuis la création de la marque en 1963 utilise la même recette !
La première étape de fabrication est donc l’arrivée des pommes de terre : 60% d’entre elles sont produites dans un rayon de 25km autour du site et les 40% restants sont produits dans un rayon de 100km.
Pour réaliser cette purée onctueuse et goûteuse, quatre races de pommes de terre sont sélectionnées : l’astérix (cela ne s’invente pas), la bintje, la challenger et la fontane.
Une fois les pommes de terre réceptionnées, elles partent au lavage et à l’épluchage.
Ici pas de corvée d’épluchage, les pommes de terre lavées sont placées dans un bain de vapeur qui permet de décoller la peau et de l’enlever sans aucune perte. Les voici à leur sortie de l’épluchage (je rêve d’avoir ce débit en épluchage) :
Ensuite elles sont coupées et cuites. Afin d’enlever toutes les imperfections des pommes de terre et de déshydrater la purée de pommes de terre, les pommes de terre cuites rejoignent une machine avec un cylindre central à haute température qui va récupérer la matière noble de la pomme de terre et la dessécher et quatre cylindres satellites chargés d’évacuer toutes les petites impuretés – l’idée du fonctionnement est la suivante : les cylindres satellites appliquent la pomme de terre sur le cylindre central mais seule la matière noble peut s’accrocher. En voici une démonstration :
- Deux cylindres satellites
- Le cylindre central récupère la matière noble de la pomme de terre et la dessèche, pour former une feuille de pomme de terre (ce que l’on voit défiler à la lumière)
Dernière étape de la fabrication avant le conditionnement, le floconnage. La feuille de pommes de terre est déchirée puis mis en flocons dont la taille dépend de la recette préparée (ce n’est pas la même taille de flocons entre la purée nature et les recettes à l’emmental par exemple).
La purée est maintenant prête à être conditionnée. Une fois de plus l’ingéniosité est de mise, la machine se charge de tout et l’homme est là pour surveiller et garantir la qualité.
- La mise en sachet sous vide d’oxygene
- Le bal des boîtes de purée
165 collaborateurs travaillent dans cette usine, leur principale préoccupation est de proposer aux consommateurs un produit toujours d’excellente qualité. Pour cela les contrôles de qualité sont permanents et de natures diverses : bactériologiques bien sûr, mais aussi gustatifs. L’ensemble du personnel est formé à la dégustation en aveugle et teste régulièrement les produits. Ils sont fiers de préparer cette purée et d’être les alliés de notre quotidien.
En ce qui me concerne, je les en remercie et je suis armée pour tordre le cou à la controverse (et j’espère que ce billet vous aura vous aussi convaincu).