Voilà bien longtemps que je n’ai rien écrit sur ce blog. Ce n’est pas l’envie qui m’en a manqué mais je ne m’en suis pas donné les moyens.
Maintenant que les deux mousticks sont en colo, que leur rentrée est officiellement passée, que ma rentrée est aussi terminée et que je peux me poser un instant, je profite pour faire un petit bilan.
Le moustizèbre est rentré en sixième. Dans l’ensemble, cela se passe bien. Il y a eu, bien sûr, quelques couacs : la classe est assez turbulente, quelques profs se font chahuter. Mais il y a eu aussi d’excellentes surprises : une journée d’intégration des sixièmes, une prof principale au top, des copains. Je trouve que le moustizèbre assure et s’adapte très bien à ce changement. Il était prêt à de nouvelles aventures et à quitter le nid douillet de l’école primaire. Je le cite : » Le collège c’est génial, mais qu’est-ce que c’est fatiguant ! ». Il a donc accueilli les vacances avec bonheur et est parti, à sa demande, en colo avec son meilleur ami (et avec Telligo) le coeur léger.
Le ouistiti a retrouvé le chemin de l’école primaire, mais pour la première fois tout seul. Il lui a fallu un temps d’adaptation à cette nouvelle condition, pour le reste, c’est passé comme une lettre à la poste. Ajoutons à cela une maîtresse qu’il connaît bien, qu’il aime beaucoup et qu’il souhaite impressionné et le ouistiti est transformé en élève modèle (enfin presque) ! Néanmoins il attendait, lui aussi, les vacances avec impatience, puisqu’il est parti, à sa demande aussi, de son côté en colo avec son meilleur ami (et avec Telligo).
Quant à moi, je suis sûrement celle qui a eu le plus de mal à s’adapter à tous ces changements. L’école primaire a un côté très confortable avec ses horaires fixes. C’est une bonne base pour l’organisation. Les horaires variables du collège, les nombreux impératifs du boulot, les changements dans les activités, les nombreux (et longs) déplacements du grand lion ont fait de ce mois et demi une période un peu chaotique et j’apprécie cette semaine de colo où je peux me poser et ne pas avoir de contraintes horaires (ou si peu).
En attendant, sans impatience, de retrouver les mousticks (qui ont l’air de s’éclater) en fin de semaine, le grand Lion et moi préparons notre premier week-end en famille à vélo pour visiter des châteaux de la Loire. Pour cette première, nous ne sommes pas en itinérant mais rayonnant autour de notre point d’ancrage.